Samuel... à jamais enfoui dans nos coeurs!
Tout a débuté il y a 2 ans soit en juin 2004. J'avais rencontré celui qui allait devenir ton papa et... dire que je ne le savais même pas encore. Nous passons donc un très bel été ensemble multipliant les moments afin de nous rencontrer.
Je tombe enceinte en août de la même année soit à peine quelques mois après ma rencontre avec mon nouvel ami de coeur. C'est complètement fou car après avoir tenté de multiples fois à devenir enceinte avec un autre copain pendant des années, jamais je n'y suis parvenue. Je croyais donc que jamais je ne porterais d'enfant. J'avais fait le deuil d'enfanter depuis longtemps mais, en quelque part, subsistait un très mince espoir.
Ma grossesse inattendue se déroule à merveille. Aucune complication sauf de la fatigue extrême les premiers mois de grossesse. Mais bon, rien de grave.
Le 12 mai 2005, tu décides donc de venir nous voir à 39 1/7 SA donc tu étais très à terme disons. L'accouchement ne me faisait pas peur. J'avais plutôt la crainte de ne pas pouvoir te prodiguer tous les soins que ta venue pouvait nécessiter. En fait, je craignais de ne pas être à la hauteur - de ne pas être PARFAITE mais tu m'as fait confiance et j'ai appris beaucoup de toi. Lorsque tu es né à 20h26 tu étais si beau, mon fils. Tellement parfait. Je n'avais jamais vu ton papa si si ému et si heureux!
Je réussis quand même bien à prendre soin de toi malgré mes peurs. Tu es un bon bébé. Tu ne pleures pas beaucoup. Tu bois bien et tu grossis très bien aussi. On s'amuse ensemble et tu aimes bien les câlins. Tes pappy et mammie t'adorent et ta marraine te chérit. Tu es ma raison de vivre. Enfin j'ai trouvé la raison pour laquelle j'existais. Comme je voulais t'offrir le mieux de moi-même et te faire découvrir toutes les douceurs de la vie. On m'avait maintes et maintes fois répété que la première année d'un nourrisson file très vite pour les parents. C'est fou comme c'est vrai car je l'ai moi-même vécu.
Nous n'avons pas filé le parfait bonheur longtemps. La veille de ton départ, après t'avoir, comme à tous les soirs d'ailleurs, nourri, baigné, séché, "bisouté" et câliné, habillé légèrement et enfin installé pour ton dodo vers 19h30, je m'installais donc pour la nuit moi aussi vers 12h00 pm. Ce n'était qu'une nuit comme tant d'autres que nous avions partagées ensemble. Du moins, c'est ce que je croyais...
